Concertation relative à la cinquième édition du plan national de gestion des matières et déchets radioactifs

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  • Non à l’extension des capacités de stockage du CIRES, non à la création d’un deuxième CIRES.

    Oïkos Kaï Bios | 07 Avril 2021 - 18h33

    Mesdames ,Monsieur,
    Notre association souhaite s’exprimer encore dans le cadre du PNGMDR.
    P. 51/146 du dossier d’enquête, il est question du site de Soulaines, dans l’Aube. « L’Andra a remis fin 2012 un rapport d’étape sur les scénarios de gestion à long terme des déchets FA-VL,qui concluait à la nécessité de lancer des investigations géologiques pour se prononcer sur la faisabilité d’un stockage à faible profondeur des déchets radifères.
    P. 116/146, nous constatons que le site de Soulaines est toujours d’actualité :
    Or, comme l’indique France Bleu en 2018 « Nucléaire : le risque de cancer du poumon plus élevé autour du centre de déchets radioactifs de Soulaines ».
    Cette situation ne semble pas inquiéter l’ARS, ni l’ANDRA qui parle de « caractéristiques
    favorables ». Les seuls arguments sont financiers, ou faussement écologiques quand il s’agit de recyclage.
    C’est parfaitement scandaleux.
    Nous vous remercions de l’intérêt porté à ce courrier
    http://www.oikoskaibios.com/

  • Non au recyclage des déchets de faible activité

    Oïkos Kaï Bios | 07 Avril 2021 - 18h14

    Mesdames, Monsieur,
    Notre association souhaite s’exprimer à nouveau dans le cadre du PNGMDR
    La concertation concerne entre autres le recyclage des déchets de très faible activité ; nous nous opposons à ce projet.
    Les métaux contaminés, même faiblement ce qui n’est jamais anodin, se retrouveront dans le domaine public : dans les constructions, nos voitures, notre électroménager….
    Une urgence existe, celle de réduire le volume de ces déchets. Leur compression permettra de gagner de la place.
    Quant à l’économie des ressources naturelles, nous sommes dubitatifs.
    En effet, selon la CRIIRAD, « EDF et Orano reconnaissent, de plus, que le recyclage à l’intérieur du secteur nucléaire est possible (fabrication de conteneurs en acier pour les déchets radioactifs) mais ils écartent cette option à cause d’un surcoût. »
    Source http://balises.criirad.org/pdf/2021-03-23_seuils_appel_v4.pdf
    Nous vous remercions de l’intérêt porté à ce courrier.
    Veuillez agréer nos respectueuses salutations

  • Non au projet CIGEO suite

    Oïkos Kaï Bios | 07 Avril 2021 - 18h03

    Outre la sécurité mise en jeu, il est aussi consternant de voir autant d’argent public englouti dans ces études. Selon le site de l’Agence (https://www.andra.fr/ ) : 100 millions d'euros ont été attribués par l'Etat en 2010.
    Hélas, le montant investi ne se limite pas à ce chiffre.

    Nous vous remercions de l’intérêt porté à ce courrier.
    Veuillez agréer, Mesdames et Monsieur les garants, nos salutations respectueuses.
    Pour Oïkos Kaï Bios, Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices

  • Non au projet CIGEO

    Oïkos Kaï Bios | 07 Avril 2021 - 18h00

    Mesdames ,Monsieur les garants de la concertation,
    Notre association souhaite s’exprimer dans le cadre du Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs.
    La concertation concerne entre autres la gestion des déchets de haute activité et moyenne activité à vie longue comme le projet Cigéo à Bure.
    Nous nous opposons à ce projet, compte-tenu, entre autres, de nouveaux éléments inquiétants. En effet, selon la coupe géologique réalisée par Jean Dominique Boutin pour FNE la couche géologique qui devait contenir la radioactivité s’avère plus complexe que prévu. En effet, elle est composée de plusieurs roches de nature différente, et présente une pente de 2%, Ainsi, l’épaisseur minimale de 50 m de roche imperméable censé contenir les déchets ferait défaut. La pente empêcherait d’assurer l’homogénéité de la couche choisie. L’étanchéité prévue est compromise, et par suite la sécurité des habitants, de la faune et de la flore. L’ANDRA était-elle au courant ?

  • Contre une adoption précipitée de ce plan sans modification significative

    pg | 19 Février 2021 - 14h54

    Je suis contre le principe, pour l'enjeu de l'énergie nucléaire, de morceler les débats et les avis avec d'un côté des "enquêtes" sur les projets de production et de l'autre cette "concertation" sur la gestion des déchets induits directement par les premiers.
    Je ne cautionne pas les chiffres mentionnés dans les documents et notamment les volumes de déchets qui sont sous-évalués n'intégrant pas:
    - aux dires même de l'ASN, les déchets d'uranium enrichi qui ne sont absolument pas opérationnellement des "matières" radioactives et donc doivent être intégrées à leur hauteur (98%) dans la gestion des déchets;
    - et les immenses quantités de déchets de lixiviation à l'étranger et en France.
    Je ne cautionne pas que dans les centres de stockage de surface, l'Etat opte pour une gestion réduite du fait des déchets de vie courte correspondant à 58% du volume alors que l'impact des 42% à vie longue est bien plus réel.
    Enfin, je suis contre le projet Cigeo à Bure.

  • Recyclons les déchets TFA pour économiser les matières premières.

    daugias | 03 Février 2021 - 18h49

    Dans une économie où il est important de ménager les ressources comme de limiter les déchets, il devient primordial de recycler les déchets TFA dans les conditions de protection RP maximale. Cela nécessite de bien caractériser les matériaux à leur production, ce que le zonage et les différents contrôles garantissent. Dans les conditions du projet d'arrêté, la traçabilité de ces matériaux en sortie de l'usine de traitement ne me paraît pas nécessaire compte-tenu des niveaux d'activité massique retenus inférieurs aux niveaux "naturels" trouvés dans l'environnement (rappelons qu'un individu présente environ 8 000 Bq soit une activité massique de près de 100 Bq/kg !). Ceci doit s'appliquer aux métaux comme aux bétons, représentant les volumes les plus importants, puis à terme aux autres matériaux intéressants pour la préservation des ressources primaires. De plus le recyclage permet de préserver les ressources naturelles limitées par nature, et de réduire la production de GES. donc favorab

  • La défiance de la Science Jean-Claude ARTUS Professeur Emérite - Université Montpellier I

    ARTUS Jean-Claude | 01 Février 2021 - 15h53

    Le constat est devenu patent, sans un minimum de culture scientifique, l’information à caractère scientifique et médicale ne peut que rester inaudible pour la grande majorité. Indéniablement la cause originelle est consécutive à la chute de l’enseignement des sciences en France, depuis 3 à 4 décennies. Pour l’enseignement du primaire nous sommes 23ème sur 24 pays européens, dans le classement PISA, la France est au 27ème rang mondial, soit, 17 places perdues en 17 ans ! Ces constats pitoyables semblent laisser l’Éducation Nationale de marbre.

    Ainsi certaines connaissances scientifiques et les risques de leurs applications apparaissent inacceptables, trop éloignées, trop décalées de ce qu’une partie croissante du public croit être la réalité. Cette distorsion est trop douloureuse pour changer de paradigme. Ou bien le public prend l’auteur du propos pour membre d’un quelconque « complot » et autre « lobby » ou il accepte l’information mais a du mal à admettre ce décalage. Aussi faut-il

    ARTUS Jean-Claude
    Article incomplet
  • Déchets nucléaires : un problème limité qui a des solutions

    TAMAIN Bernard | 05 Décembre 2020 - 17h03

    Les déchets du nucléaire sont surtout de deux types : les produits de fission dont la dangerosité sera inférieure à celle de la mine d’uranium de départ au bout de 300 ans. Un tel stockage est facile et garanti. Les autres déchets sont ceux de noyaux plus lourds que l’uranium et qui sont dangereux pendant longtemps. Cependant, il faut savoir que ces produits très lourds diffusent très peu : on en a la preuve naturelle donnée par les réacteurs naturels d’Oklo que la nature a fait diverger il y a quelques milliards d’années. Leurs déchets sont restés localisés. Ainsi, il n’y a aucune raison de penser que de tels déchets, stockés dans des matrices ad hoc et placés 500m sous terre dans une zone imperméable puissent un jour poser problème. Beaucoup plus problématiques sont les déchets chimiques ou la dioxine qui eux, sont beaucoup moins bien ou pas gérés.
    De plus, on peut beaucoup réduire la quantité (faible) de déchets dangereux à longue vie en les brûlant dans des réacteurs à neutrons rapides, réacteurs qui brûleraient aussi l’uranium appauvri dont certains voudraient faire un déchet alors que c’est un combustible présent sur le sol français et qui pourrait fournir notre électricité pendant 5000 ans !
    Les polémiques autour des déchets nucléaires sont entretenues par des personnes qui n’y connaissent rien, qui ont peur de quelques Becquerels alors que leur propre radioactivité naturelle est de l’ordre de 8000 Becquerels ! Il serait temps d’écouter les experts plutôt que les marchands de peur.
    Je suis Professeur Emérite d’Université, spécialiste de Physique Nucléaire, complètement en dehors de tout lobby, et je suis affligé de constater à quel point la peur irraisonnée du nucléaire empêche l’humanité et surtout les Européens de miser pour le futur sur une technologie dont on a grandement besoin pour résoudre les problèmes énergétiques et de réchauffement climatique qui sont devant nous.

  • Faible activité et activité naturelle

    Michel Pingard | 30 Novembre 2020 - 18h57

    Plutôt que de vouloir stopper le nucléaire qui n’émet aucun gaz à effet de serre, il faudrait arréter de développer des énergies dites renouvelables, qui du fait de l’intermittence, obligerons à utiliser du gaz pour pallier les périodes sans vent ni soleil (sans s’intéresser aux rejets de gaz carbonique, nocif pour le climat).

    Les anti-nucléaires opposent les déchets, mais savent-ils que la plupart des déchets de très faible activité (TFA) sont souvent source d’une radioactivité inférieure (eh oui !) à la radioactivité naturelle.

    Sous prétexte que certains produits sont passés par le cycle du nucléaire, même non radioactifs (!) sont considérés comme des déchets.

    Quand arrêtera t’on cette hypocrisie de stocker ces produits (et ne pas les recycler) dont la radioactivité est plus faible que .... celle dans la nature?

    Un certain nombre de pays pratique un seuil de libération sur la base d’une valeur par rapport à la radioactivité naturelle, le sol contenant toujours des minerais radioactifs (granit, basalte).

    Qui sait qu’un volcan crache dans ses cendres de nombreux produits dont la radioactivité est nettement supérieure à la radioactivité naturelle. Cependant les laves et cendres ne sont pas considérés comme "déchets radioactifs" à "stocker" !!!

    En ce qui concerne l’uranium appauvri il peut encore être considéré comme "minerai", d’ailleurs le Conseil d’Etat en 2001 déclarait que l’uranium appauvri n’était pas un déchet (!)

    Essayons de trouver des règles en adéquation avec la nature et les possibilités de recyclage plutôt que d’avoir des à-priori sur ce type de déchets. Que doit-on réellement stocker et que peut-on réutiliser en fonction de leur très faible radioactivité (basée sur la valeur de la radioactivité naturelle)?

  • Tartufes

    LEVEQUE Jean-Pierre | 30 Novembre 2020 - 13h24

    Tartufes : quel autre qualificatif utiliser face aux antinucléaires.

    Alors qu’on propose de supprimer le gaz comme moyen de chauffage dans les constructions neuves et que tous les autres moyens classiques (gasoil, charbon, bois) sont voués aux gémonies, que reste-t-il ?

    Alors que la France se dirige doucement vers l’interdiction de tout moteur thermique sur la route (y compris les véhicules hybrides) au profit de la mobilité électrique, que reste-t-il ?

    Alors que notre pays dispose des moyens de traiter les déchets, quelle que soit leur activité nucléaire, issus de la construction, du fonctionnement puis de la déconstruction des réacteurs en fonctionnement et aussi des EPR à venir. Alors, également, que la Haute Autorité de Sûreté garantie toutes les conditions nécessaires au fonctionnement de ces réacteurs.

    Alors que le projet ASTRID devrait permettre de faire face aux trois problèmes connus : comment utiliser le plutonium dont la France dispose (retraitement), comment utiliser l’uranium appauvri (enrichissement), comment rendre moins actifs certains produits de fission (américium et curium).

    Que proposent nos "écologistes" : mettre fin au nucléaire en tant que source stable d’énergie électrique ?

    En contrepartie, voila-t-y pas qu’ils nous proposent l’utilisation massive de l’énergie électrique issue du vent et du soleil. La belle idée qui voudrait ignorer le fait que ces deux sources sont intermittentes et que, lorsqu’elles disparaissent (la nuit, ou par temps calme), il faudra bien trouver une source d’énergie de remplacement : ce sera très probablement ... le gaz !

    Il est temps d’opposer à ces tartufes des arguments censés et qui, en outre, préservent l’avenir décarboné, un objectif primordial.

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