Faible activité et activité naturelle

Michel Pingard | 30 Novembre 2020 - 18h57

Plutôt que de vouloir stopper le nucléaire qui n’émet aucun gaz à effet de serre, il faudrait arréter de développer des énergies dites renouvelables, qui du fait de l’intermittence, obligerons à utiliser du gaz pour pallier les périodes sans vent ni soleil (sans s’intéresser aux rejets de gaz carbonique, nocif pour le climat).

Les anti-nucléaires opposent les déchets, mais savent-ils que la plupart des déchets de très faible activité (TFA) sont souvent source d’une radioactivité inférieure (eh oui !) à la radioactivité naturelle.

Sous prétexte que certains produits sont passés par le cycle du nucléaire, même non radioactifs (!) sont considérés comme des déchets.

Quand arrêtera t’on cette hypocrisie de stocker ces produits (et ne pas les recycler) dont la radioactivité est plus faible que .... celle dans la nature?

Un certain nombre de pays pratique un seuil de libération sur la base d’une valeur par rapport à la radioactivité naturelle, le sol contenant toujours des minerais radioactifs (granit, basalte).

Qui sait qu’un volcan crache dans ses cendres de nombreux produits dont la radioactivité est nettement supérieure à la radioactivité naturelle. Cependant les laves et cendres ne sont pas considérés comme "déchets radioactifs" à "stocker" !!!

En ce qui concerne l’uranium appauvri il peut encore être considéré comme "minerai", d’ailleurs le Conseil d’Etat en 2001 déclarait que l’uranium appauvri n’était pas un déchet (!)

Essayons de trouver des règles en adéquation avec la nature et les possibilités de recyclage plutôt que d’avoir des à-priori sur ce type de déchets. Que doit-on réellement stocker et que peut-on réutiliser en fonction de leur très faible radioactivité (basée sur la valeur de la radioactivité naturelle)?

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